Les informations distillées font état que les 40 000 alevins retrouvés ont été empoissonnés dans le lac Toho.
"Aucun lac n'a été empoissonné parce qu'il n'y a aucun poisson du lac qui soit mort ", a déclaré Christian Guidibi. "Il y a eu un problème d'information qu'il faut corriger" a-t-il poursuivi. Le président de l'union des producteurs aquacoles du Bénin a d'abord fait la différence entre le lac Toho qui est à Pahou et celui d'Athiémé. Les deux lacs n'ont aucun lien même s'ils portent la même dénomination. Aussi, les poissons retrouvés morts proviennent des enclos d'un pisciculteur.
Les causes possibles
Christian Guidibi a évoqué trois causes responsables de la mortalité constatée. La première cause soulevée serait l'utilisation des pesticides et d'herbicides par les agriculteurs qui se seraient répandus avec l'effet des eaux de ruissellements. L'autre cause qu'il évoque est le vandalisme, une cause peu probable à cause de la quantité de poison à utiliser pour atteindre les espèces. La dernière cause soulevée par Christian Guidibi, est le dimensionnement de l’infrastructure. Une surcharge des différents poissons pourrait engendrer le drame connu. Néanmoins, il écarte cette hypothèse à cause de la mortalité élevée. La mortalité constatée est très grande pour que cela soit cela.
Les pertes sont évaluées à près de 10 tonnes de poissons pour un montant de 17 millions de francs Cfa.