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Le président de la République s’est prêté à un entretien télévisé ce samedi 8 avril 2017. Patrice Talon a fait le bilan de son action en un an de gestion du pouvoir d’Etat. Face à trois journalistes, le chef de l’Etat a abordé les questions qui agitent le pays notamment la révision manquée de la Constitution.

Révision de la Constitution : “c’est fini”

La première question brûlante, c’est évidemment l’échec de la révision de la Constitution. Patrice Talon n’a pas caché sa “tristesse” de voir le projet bloqué par le parlement. Un “blocage politique de principe”, a regretté le président de la République qui en “prend acte”.

Et même s’il reste convaincu que le moment était idéal pour opérer cette réforme politique qu’il avait promise quand il était candidat et qu’il a encore défendu certains points de son projet, Patrice Talon est ferme : “Pour moi, c’est derrière (...), c’est fini”.

“En 2021, j’aviserai”

Un bout de phrase qui n’est pas passé inaperçu dans les propos du chef de l’Etat ce soir, c’est “en 2021, j’aviserai”. Le président répondait à l’insistance des journalistes de savoir s'il biguerait un nouveau mandat dans quatre ans après l’échec de l’instauration du mandat présidentiel unique. La Constitution en vigueur lui accordant la possibilité de demander un renouvellement de son mandat, Patrice Talon ne va pas s’en priver de si tôt. Il réserve sa décision pour 2021. Cependant le chef de l’Etat a tenu défendre encore l’idéal qu’est pour lui le mandat unique.

Le 1er août 2016, dans sa premier entretien télévisé, le président qui vantait les avantages du mandat unique avait déclaré :

“Si par extraordinaire, le mandat unique ne passait pas, dans tous les cas, à titre personnel, je ferai un mandat unique pour montrer à mes concitoyens que j’y crois fermement et qu’en cinq ans, on peut faire le job et laisser la tâche à d’autres personnes.”

Economie : le coton prometteur, le PVI utile

Sur le plan économique, le président béninois a admis que la situation du pays est critique. L’une ces causes, c’est, selon lui, la chute des réexportations de produits vers le Nigeria du fait de la dévaluation de la monnaie du voisin de l’Est.

Pour améliorer les recettes douanières, le chef de l’Etat a défendu la relance du Programme de vérification des importations au port de Cotonou. La mesure crée la polémique parce que conduite par par Bénin Control, une entreprise autrefois appartenant à Patrice Talon. Celui-ci se défend en révélant avoir cédé ses affaires à ses héritiers.

Autre meilleure perspective sur le plan économique, c’est la hausse de la production cotonnière à en croire le président de la République. La campagne en cours sous la direction de l’Association interprofessionnelle du coton, devrait aboutir à une production nationale de plus de 400 000 tonnes de coton, a fait savoir le chef de l’Etat.

“Nouveau départ”

Le président de la République a aussi laissé croire que son quinquennat amorce dès maintenant un nouveau cap. “Les choses se passeront autrement pour les quatre années à venir”, a-t-il indiqué. Plus précisément, il s’agit d’un “nouveau départ”.

En réponse à l’incompréhension que suscite les décisions de son gouvernement, Patrice Talon a mis cela sur le coup de l’absence d’explication. “Le mal de mon gouvernement, c’est que nous ne communiquons pas”, a concédé le président. Il compte rectifier sa stratégie.

Lire aussi : L’an 1 de la présidence Talon résumé en 12 grandes décisions

Vincent Agué (@afoukin)

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