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vendredi, 29 mars 2019 08:06

Législatives 2019 : les députés toujours divisés sur la solution pour des élections inclusives

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Dans la soirée de ce jeudi 28 mars, la plénière de l’Assemblée nationale vue comme celle de tous les espoirs en vue d’élections législatives inclusives a été suspendue après un débat houleux entre les députés divisés sur les origines de la crise pré-électorale.

Avant de se séparer et se donner rendez-vous pour ce vendredi 29 mars, les députés ont par un vote, pris acte de l’échec des propositions de lois réfutées par la Commission des lois.

Le président de l’Assemblée nationale, a annoncé que de nouvelles propositions de lois seront introduites ce jour. Les deux textes seront signés par les deux camps et pourraient être adoptés ce même vendredi.

En ce qui concerne, les textes non étudiés, il s’agissait, pour rappel, des deux lois dérogatoires au code électoral et à la charte des partis politiques soumis par le président du parlement à l’étude de la Commission des lois. Faute de consensus en son, celle-ci avait recommandé que les deux textes litigieux soient étudiés par la plénière du parlement.

Procès des réformes

La plénière a effectivement eu lieu mais sous tension. Minorité et majorité se sont livrés à des accusations mutuelles sur la responsabilité de l’impasse électorale. Le caractère controversé des réformes du code électoral et de la charte des partis politiques a été remis sur le tapis.

Pour les députés de la minorité dont les partis sont disqualifiés pour les élections, l’opposition est victime d’un plan d’exclusion préparé par le pouvoir et sa majorité parlementaire. Cette dernière à son tour n’a cessé de dénoncer l’incapacité de l’opposition à se conformer aux nouvelles lois.

Dans les deux camps, les propos étaient d’une violence assumée. Le député Guy Dossou Mitokpè de l’opposition a clairement menacé d’empêcher la tenue des élections le 28 avril si les partis recalés notamment n’étaient pas pris en compte. “Il n’y aura pas purement et simplement d’élections. Nous le dirons à qui veut l’entendre”, a menacé le député. Des menaces jugées inacceptables par l’autre camp. On retiendra notamment cette réaction de Benoît Dègla, député du Bloc de la majorité. “Nous irons aux élections sans état d’âme et sans scrupule”, a-t-il assuré comme bien d’autres députés de son camp qui estiment qu’avec ou sans l’opposition, les élections auront lieu sans entrave.

Oui pour les élections inclusives, mais comment ?

Si presque tout divise minorité et majorité, les deux camps ont cependant dit vouloir œuvrer à la tenue d’élections inclusives. C’est la conclusion tirée par le président Adrien Houngbédji après les débats électriques.

“A part quelques propos jusqu’au-boutistes et va-t-en-guerre, les propos qui sont souvent revenus c’est que la porte n’est pas fermée. Nous sommes prêts au dialogue. Nous pouvons trouver encore une solution.”

Mais comment procéder ? C’est le point de divergence.

Sur la révision de la Constitution en vue d’une prorogation du mandat de la 7ème législature, l’opposition est ferme : la révision n’est pas opportune et elle n’aura pas lieu. “Nous y sommes opposés”, a martelé Eric Houndété. Il faudra pourtant y aller et ce au profit de l’opposition, a soutenu Jean Michel Abimbola du Bloc républicain qui invite la minorité à assumer la responsabilité d’une révision constitutionnelle “opportuniste” qui la repêche pour les élections.

La plénière de ce vendredi pourrait être celle de la dernière chance comme l'a annoncé Adrien Houngbédji avant de suspendre la séance d'hier. 

 

 

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