"Il n'y a pas péril en la demeure", a estimé Cyrille Aholoukpè. Il ressort des constats de la direction de la production halieutique, que le périmètre du supposé "empoissonnement" est limité à un kilomètre et ne s’étend pas le long du lac Toho. Selon le M. Aholoujpè, l'ampleur attribuée au phénomène n'est pas réelle.
Plusieurs dispositions ont été prises pour une veille permanente contre des risques d'intoxication. A cet effet, les centres de santé sont en alerte maximale, les femmes soupçonnées d'avoir collecté les poissons morts seront identifiées dépossédées de ceux-ci.
"Il a été demandé aux pêcheurs de laisser reposer le plan d'eau pendant au moins deux semaines", a déclaré Gaston Dossouhoui.
Revenant sur les circonstances du phénomène, le ministre de la pêche a expliqué que sous réserve de confirmation, le liquide flottant découvert à la surface de l'eau serait un produit de synthèse.
Le ministre a par ailleurs à faire la distinction entre les deux lacs portant le nom "Toho". Le premier est situé dans le département du Mono et un seul exploitant y opère avec 20 enclos tandis que sur le lac Toho de l'Atlantique, plusieurs exploitants opèrent avec des cages flottantes.
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