Sont concernés par cette évaluation, les 9.861 enseignants du primaire et les 8.706 autres du secondaire. L’objectif visé est plutôt de “renforcer la capacité professionnelle des enseignants concernés”, a déclaré le ministre de l’enseignement maternel et primaire, Salimane Karimou. “Personne ne perdra son emploi à travers cette évaluation, le reste ce n’est que de l’intoxication”, a-t-il ajouté.
Deux groupes à former pour les participants à l’examen
A l’issue de cette évaluation, seules les personnes ayant choisi de ne pas se présenter seront laissés pour compte. Les autres seront classés en deux catégories. Le groupe A pour les personnes ayant obtenu la moyenne (au moins de 10 sur 20) et qui seront reversés en fonctionnaires de l’Etat et bénéficieront d’une reconstitution de carrière.
Les enseignants n’ayant pas pas obtenu la moyenne seront classés dans le groupe B. Ils seront ensuite mis en formation pour une durée de neuf mois. Cependant, durant leur mise à niveau, ils conservent leur avantage actuel (salaire, fonction, etc). Au terme de la mise à niveau, ils seront, de nouveau, évalués. Pour les personnes qui obtiendront la moyenne (qui sera la même qu’au premier test), ils continuent leur contrat d’ACE. Les autres seront reconvertis à d’autre métiers.