“Renaissance”, c’est le titre du spectacle qui a ouvert les hostilités. Mis en scène par Dine Alougbine, le natif de Porto-Novo y retrace toute l’histoire de la ville qui l’a vu naître, des origines à nos jours. Ce spectacle inaugural, retenu par les organisateurs pour replonger l’assistance dans l’art de vivre porto-novien, a mobilisé plus de 640 comédiens et a duré deux heures.
Cette troisième édition du Fip placée sous le thème “les systèmes de divination : enjeux et perspectives” veut explorer toutes les facettes de cet héritage culturel mais aussi cultuel qui subit les assauts de la modernités à l’ère de la mondialisation. C’est ce qu’a rappelé le maire de la ville de Porto-Novo à l’ouverture du festival. “Participer au Fip 2019, c’est réfléchir sur les enjeux de nos systèmes divinatoires millénaires dans un contexte de mondialisation, de pertes de repères et de doutes”, a déclaré Emmanuel Zossou. Selon ce dernier, le festival doit contribuer à la sauvegarde de nos savoirs ancestraux. Pour l’édile, le Fip est aussi “la fête des religions endogènes, celles qui ont forgé l’identité de nos ancêtres”.
Durant une semaine, les participants auront droit à différentes animations, des concerts, des représentations théâtrales. Un colloque scientifique se tiendra également au cour de cette édition du Festival international de Porto-Novo. Il a pour objectif de réfléchir sur le développement de Porto-Novo, la capitale du Bénin. Le Fip 2019 sera clôturé par un carnaval des divinités masquées de la ville le samedi 12 janvier, date de clôture de l’événement.